Spécialiste de la communication dont le métier consiste à transposer d’une langue en une autre des documents écrits.
1- Le traducteur travaille méthodiquement. Non qu’il existe une méthode universelle appliquée par tous, loin s’en faut. Mais il y a méthode. Entre la réception du texte et la livraison de sa traduction au client, le traducteur s’organise. Il lira d’abord le texte ou le survolera pour s’en faire une idée globale relativement précise. Certains pourront décider ensuite de se lancer dans l’écriture tout en faisant les recherches documentaires et terminologiques pertinentes. D’autres préféreront résoudre d’abord les principales difficultés de compréhension par une recherche thématique, et de réexpression spécialisée par une recherche terminologique, pour ensuite se consacrer à l’écriture. Certains rédigeront un premier jet qu’ils peaufineront ensuite ; d’autres choisiront de rédiger un texte définitif. Tous, en tout cas, se feront réviser ou s’autoréviseront.
2- L’interprète de nos jours est désigné par le terme turjuman en arabe tandis que le terme moutarjim est réservé au traducteur. L’emploi du mot turjuman dans le sens de traducteur des textes écrits est attesté dès le IXème siècle notamment chez Jaḥiz. Cet emploi va longtemps cohabiter avec le sens de traducteur oral bien que, dès le début des activités de traduction vers l’arabe à l’époque abbasside, historiographes et bibliographes ont préféré employer nâqel et naqala (le pluriel) qui veut dire textuellement transporteur, pour désigner le traducteur.
3- Le néologisme «biotraducteur» pour désigner le traducteur humain n’est devenu nécessaire en langue française que lorsque les spécialistes du traitement automatique des langues naturelles ont utilisé le terme «traducteur» pour faire référence à la fois aux systèmes de traduction automatique qu’ils développent, et aux traducteurs professionnels qui produisent les données de référence et certaines évaluations de ces systèmes. En traductologie, le biotraducteur s’oppose au cybertraducteur, qui pratique toutes les formes de traduction assistée par ordinateur (TAO).
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4- Pour désigner les traducteurs et les traductrices, de nouvelles formes de désignation ont vu le jour dans la littérature traductologique et sur le marché de l’emploi, et ce, par le recours :
متخصّص في ميدان التواصل يقوم بنقل وثائق مكتوبة من لغة إلى أخرى.
ولا عجب إذا رأينا أنّ معظم علماء اللغة كانوا، في ذلك العصر [النهضة]، من المشتغلين بالترجمة. فقد كان أحمد فارس الشدياق مترجمًا وكان إبراهيم اليازجي مترجمًا أيضًا. وإذا كان الشدياق سعى إلى إحياء اللغة بسوق الكثير من المفردات والمترادفات في كتاباته وأسهم في وضع الألفاظ الجديدة، فإنّ اليازجي، فضلًا عن عنايته بالأوضاع اللغوية الجديدة، سعى إلى إحياء اللغة بنقد الأخطاء الشائعة في عصره والعودة بالكتابة إلى أساليب العرب الفصحاء.
1- بحسب ، تعدّدت التسميات التي اعتُمدت قبل شيوع لفظة مترجم. فقد وردت لفظة “ترجمان” عند الجاحظ للدلالة على من يقوم بترجمة تحريرية منذ القرن التاسع بالتزامن مع استخدامها للدلالة على من يقوم بالترجمة الشفهية. أما المؤرخون في العصر العباسي فقد استخدموا لفظة “ناقل” (ج. نقلة). وتجدر الإشارة إلى أنّ لفظة “مُعرِّب” استُخدمت أيضًا للدلالة على من يقوم بترجمة تحريرية إلى اللغة العربية.
2- يمارس المترجم مهنته لحسابه الخاص، أو كأجير في مؤسّسة أو في مكتب أو وكالة ترجمة، أو كموظف لدى مصلحة عامة.