Caractère des discours qui tient compte de la nature des relations entre les locuteurs, de leur niveau socioculturel, des thèmes abordés et du degré de formalité ou de familiarité choisi. Chaque registre est associé à un contexte de communication particulier et se caractérise par un vocabulaire spécifique et une syntaxe appropriée.

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Si plusieurs auteurs ont proposé d’adopter « registre » (seul, ou à côté de « niveau »), c’est avec différentes argumentations. […]
• « registre » remplace « niveau », pour des raisons liées aux critères de définition, comme chez Paquette (1983), pour qui ce terme « offre l’avantage de contenir tout ce que contenait niveau, tout en évacuant ce qui dans ce dernier n’appartient pas en fait à l’opération linguistique elle-même » ;
• « registre » est pris comme terme général : tel est le cas chez Halliday (1978), qui le définit dans le champ de la variation « according to use », l’opposant ainsi à « dialect », quant à lui produit de la variation « according to user » ; le registre est spécifié par trois dimensions : « field » (« institutional setting »), « tenor » (« relationship between participants ») et « mode » (« channel of communication ») ; Ure (1982) en fait aussi un terme général, sans trop en préciser les composantes ;
• dans une hiérarchisation du même type, « registre » est au contraire pris comme un terme spécifique: ainsi, pour Trudgill (1974), « registre » est l’une des dimensions de ce que couvre le terme général « style », qui renvoie à une classification horizontale (registre des champs de course ou des agents de change) ; ou aussi Bourquin (1965), qui distingue entre « aspect » (oral/écrit), « niveau » (« sous-dialectes socio-culturels ») et « registre » (selon les interlocuteurs et les situations) ; ou encore Offord (1990), pour qui les facteurs interactionnels de la variation comportent quatre dimensions : « purpose », « field », « medium » et « register ».

Les termes registre de discours, registre de langue et niveau de langue sont parfois utilisés comme synonymes. Pourtant, le terme « registre » de langue est moins connoté que celui de « niveau » de langue, qui évoque un classement hiérarchisé des productions linguistiques. 

1- Broadly defined, ‘register’ refers to the way people use language in different situations. The term is often used as a full or partial synonym for style, speech variety or variation, field of discourse, and text type […]. Most often, register is used to mean style. In that sense, it refers to the ‘stylistic variety’, or ‘stylistic variation’ that occurs in a person’s speech or writing in different social contexts. Typically, different registers vary according to their degree of formality.

2- In the Hallidayan model of language and discourse, register should not be confused with the more standard sense of register as formal/informal. It is a technical term, richer and more complex. It links the variables of social context to language choice and comprises three variable elements: 

1. field: what is being written about […]

2. tenor: who is communicating and to whom […]

3. mode: the form of communication, e.g. written or spoken, formal or informal

Each of the variables of Register is associated with a strand of meaning or ‘discourse semantics’ in the text. These three strands, known as ‘metafunctions’ are:

(1) ideational: provides a representation of the world or an event;

(2) interpersonal: enacts social relationships;

(3) textual: makes a text hang together in a coherent way. 

These strands of meaning are formed by the choices of lexis, grammar and syntax (« lexicogrammar ») made by the text producer (author, speaker, translator). 

The table below represents register variables and their typical realizations: 

If only he’d see me, do or say one thing to encourage me to believe he did love me at least a little.
But he never even looked at me. He never spoke to me. He treated me as if I weren’t there.
But when Fanny came flying up the rickety steps of the porch and hurled herself onto his lap, shouting out how glad she was to see him, he kissed her. My heart pained to see the way he cuddled her close so he could stroke her long, shiny dark hair. “How ya been, Fanny girl?”
“Missin ya, Pa! Hate it when ya don’t come home. Ain’t good here without ya! Please, Pa, this time stay!”
“Sweet,” he murmured, “nice t’be missed — maybe that’s why I stay away.”
Oh, the pain my father delivered when he stroked Fanny’s hair and ignored mine. 

Andrews, V. C. (1993). Casteel : Heaven (Vol. 1). Pocket Books.