Résultat d’un étoffement qui consiste à introduire dans le texte d’arrivée, pour plus de clarté ou en raison de contraintes imposées par la langue d’arrivée, des précisions sémantiques non formulées dans le texte de départ, mais qui se dégagent du contexte cognitif ou de la situation décrite, d’une part, ou des faits culturels ignorés du lecteur et sur lesquels le contexte n’apporte aucun éclaircissement, d’autre part.

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1- Lederer classe l’explicitation dans les procédés de transfert des réalités étrangères considéré fondamental en traduction. Dans le rapport implicite-explicite que connait tout texte, l’auteur suppose présente chez son lecteur une quantité d’informations que le traducteur possède aussi mais que le lecteur étranger ne possèdera pas ou ne possèdera pas intégralement.

2- Les deux termes « explicitation » et « incrémentialisation » sont parfois considérés comme des synonymes. Mais il conviendrait de préciser que l’incrémentialisation est une forme d’étoffement sémantique définie par comme « des ajouts-cible au plan du signifiant et/ou au plan du signifié« . 

3- L’explicitation est considérée par certains traductologues, notamment Mona Baker, comme un universel de la traduction.

3- Antonyme : implicitation.

1- In the original, the explicit is adapted to the readers’ knowledge. Translators therefore adapt their explicit structures to their own readers and, by doing so, create in their own language a new balance between explicit and implicit to designate the events, ideas and feelings of the original. The original’s explicit is marked by the norms of expression which are appropriate to that language. The formulation chosen by the translator should therefore reflect the norms of expression of that language as well as the translator’s creativity.

2- Baker’s notion of explicitation refers to ‘an overall tendency to spell things out rather than leave them implicit in translation’ and is considered as a translation universal. 

3- Antonym: implicitation.