Type d’équivalence qui découle de la jonction du sémantisme [contenu sémantique] du texte et des compléments notionnels apportés par le traducteur.

1- Moins les langues sont proches, moins les correspondances lexicales et syntaxiques se prêtent à la traduction des textes. Par ailleurs, lorsque le référent, ce qui est désigné par le texte, est réel et non fictif, le traducteur peut prendre appui sur sa connaissance de la réalité pour s’exprimer. 

2- Le cognitif est toujours simultanément affectif, aussi nous contentons-nous souvent du terme cognitif pour désigner le cognitif/affectif. Nous utilisons dans le même sens le couple notionnel/émotionnel.

Type of equivalence that is achieved when text semanticisms [semantic content] are combined with the notional input provided by the translator.

1- The more two languages are distant, the fewer appropriate lexical and syntactic correspondence can be found between them. Moreover, when the referent, what is designated by the text, is not imagined but real, translators can rely on their knowledge of that reality to express themselves. 

2- Cognitive reactions are also always affective which is why we often use only the term cognitive to refer to both. The same holds for the pair notional/emotional.

Mot ou terme de création récente ou emprunté depuis peu à une autre langue, ou acception nouvelle d’un mot ou d’un terme existant.

On distingue les néologismes de sens et les néologismes de forme tout en indiquant les principes d’acceptabilité ou de réussite des termes proposés :

• Les néologismes de sens n’entraînent aucun changement de forme, mais proviennent d’une extension du sens connu vers un nouveau sens tel le passage du concret vers l’abstrait, l’analogie (p. ex. dorsale d’une autoroute, d’un réseau), le changement de catégorie grammaticale (p. ex. informatique, adj. et nom) ou d’un emprunt à un autre domaine (p. ex. virus, vaccin, et autres termes de virologie adoptés en sécurité informatique).
• Les néologismes de forme sont construits par dérivation (p. ex. numérique-numériser), composition (p. ex. cybermarchand, cybergalerie marchande), téléscopage (p. ex. courriel, de courrier électronique), acronymie et emprunt externe (p. ex. CD-ROM, de l’anglais Compact Disc-Read Only Memory), etc.
• L’acceptabilité des néologismes dépend de leur brièveté (p. ex. métro pour métropolitain), de leur maniabilité (p. ex. anti-feu pour à l’épreuve du feu) et facilité de mémorisation, ainsi que de leur capacité de proliférer sous formes dérivées ou productivité (p. ex. ONU – onusien, onusienne), mais elle dépend surtout de leur motivation ou raison d’être. Cette raison peut être d’ordre stylistique (p. ex. malvoyant remplace aveugle), technologique (p. ex. assistant intelligent, pour le nouvel ordinateur de poche connecté à l’Internet), social (p. ex. féminisation des titres), ou fonctionnel, ainsi appelée parce qu’elle reflète le besoin de dire différemment en fonction de la situation de communication.

Neologisms may be new words or new meanings assigned to existing words. In either case, certain principles should be respected to improve their chances of acceptance, or success.

• Sense neologisms (or semantic neologisms) do not involve any change to the form of the term. Instead, they result from:
  — expansion (that is, extending the meaning of a term by giving it a new meaning, as in a shift from the concrete to the abstract or from the abstract to the concrete)
  — metaphor (e.g. backbone of a network)
  — conversion of grammatical category (e.g. preliminary, from adjective to noun)
  — adoption from another subject field (e.g. virus, inoculate and other virology terms adopted in the field of computer security).
• Morphological neologisms are new word forms created through a variety of processes, including:
  — derivation (e.g. digital—digitize)
  — composition (e.g. cyberspace, nonbiodegradable, webcast)
  — compounding (e.g. database management system)
  — blending (e.g. email from electronic mail, simulcast from simultaneous broadcast)
  — acronymy (e.g. AIDS, CD-ROM)
  — borrowing (e.g. découpage).

The acceptance of neologisms depends on such factors as their brevity (e.g. email for electronic mail), their handleability (e.g. applet for little application) and ease of retention, and their potential for derivation, or productivity (e.g. email ➨ emails, emailing, emailed), but the most important factor is the motivation: the term should reflect the characteristics of the concept it designates.

The reason for creating the neologism may be stylistic (e.g. vision-impaired instead of blind), technological (e.g. intelligent personal assistant for the new pocket computer connected to the Internet), social (e.g. gender-neutral position titles), or functional, so called because a new way of designating the concept is dictated by the situation in which communication is needed.