Approche qui place le traducteur humain au centre des recherches car la traduction en tant qu’activité humaine complexe y est étudiée en situation, plutôt que l’outil (les logiciels de traduction automatique ou les mémoires de traduction) ou le processus et ses différents procédés (le transfert des éléments linguistiques et culturels du contenu à traduire). Sa problématique de base est d’allier efficacité et bien-être et rejoint ainsi le double objectif paradoxal du traducteur d’aujourd’hui : allier rentabilité et qualité, cette dernière ne pouvant être atteinte que si certaines conditions de travail, y compris de confort au travail, sont réunies.

L’approche ergonomique comprend trois volets, liés les uns aux autres : l’ergonomie physique qui s’attache au poste de travail et à son environnement (mobilier, bruit, lumière, etc.) pour observer son impact sur la santé et la qualité du travail ; l’ergonomie cognitive qui observe les processus mentaux au travail, notamment les interfaces homme-machine et l’impact des outils sur ces processus ; l’ergonomie organisationnelle qui observe l’organisation et la répartition des tâches, les nouvelles formes de travail collaboratif, leur impact sur les relations et la production, etc. […] Associée à l’ergonomie cognitive, l’ergonomie du produit, qui inclut l’interface homme-machine et l’ergonomie documentaire, est également un domaine clé pour la traduction.

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Approach that perceives translation as a situated activity and considers that the system that translators find themselves embedded in, which includes not only the technological aids but also the physical setting and social environment, can help understand the role of tools and context in the translation process and their impact on the quality of the product. Understanding translation as a situated activity involves not only the physical and cognitive factors but also how translators interact with, and adapt to, their organization and environment.

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Research into the ergonomics of translation have, until now, focused on the ergonomics of the translator’s workplace. Given that translation is a cognitively effortful task, it is possible that translators suffer from a translation-specific type of stress which could at least partially result from having to deal with multiple perspectives. Learning how to consciously engage and disengage with the perspectives of others can thus contribute to translators’ overall well-being at the workplace.

The ergonomic perspective of translation encompasses physical, cognitive and organisational aspects. For example, physical factors include the strain involved in sitting at a workstation for several hours; cognitive factors include human-computer interaction and dealing with unfamiliar software; organisational factors include relations with clients or service providers.

Résultat d’un étoffement qui consiste à introduire dans le texte d’arrivée, pour plus de clarté ou en raison de contraintes imposées par la langue d’arrivée, des précisions sémantiques non formulées dans le texte de départ, mais qui se dégagent du contexte cognitif ou de la situation décrite, d’une part, ou des faits culturels ignorés du lecteur et sur lesquels le contexte n’apporte aucun éclaircissement, d’autre part.

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1- Lederer classe l’explicitation dans les procédés de transfert des réalités étrangères considéré fondamental en traduction. Dans le rapport implicite-explicite que connait tout texte, l’auteur suppose présente chez son lecteur une quantité d’informations que le traducteur possède aussi mais que le lecteur étranger ne possèdera pas ou ne possèdera pas intégralement.

2- Les deux termes « explicitation » et « incrémentialisation » sont parfois considérés comme des synonymes. Mais il conviendrait de préciser que l’incrémentialisation est une forme d’étoffement sémantique définie par comme « des ajouts-cible au plan du signifiant et/ou au plan du signifié« . 

3- L’explicitation est considérée par certains traductologues, notamment Mona Baker, comme un universel de la traduction.

3- Antonyme : implicitation.

1- In the original, the explicit is adapted to the readers’ knowledge. Translators therefore adapt their explicit structures to their own readers and, by doing so, create in their own language a new balance between explicit and implicit to designate the events, ideas and feelings of the original. The original’s explicit is marked by the norms of expression which are appropriate to that language. The formulation chosen by the translator should therefore reflect the norms of expression of that language as well as the translator’s creativity.

2- Baker’s notion of explicitation refers to ‘an overall tendency to spell things out rather than leave them implicit in translation’ and is considered as a translation universal. 

3- Antonym: implicitation.